Les Cueilleuses sauvages, c'est qui ?


Je m'appelle Élise. J’ai grandi au sud de la région parisienne, d’où je suis partie à 17 ans, alternant études en écologie et voyages naturalistes. Arrivée à Montpellier en 2012 pour mes deux dernières années d’études, j’ai adopté cette magnifique région (ou peut-être que c’est elle qui m’a adoptée ?).

 

J’y ai travaillé 5 ans en tant que naturaliste dans un bureau d’étude en écologie, où je favorisais la prise en compte de la biodiversité dans les projets d’aménagement. Je gardais dans un coin de ma tête l’idée de créer une activité vertueuse, qui puisse reconnecter les gens avec la nature.

 

Petit à petit, de réflexions en tests de recettes, à force de tâtonnements et d’explorations, ce projet a vu le jour !




Les Cueilleuses Sauvages, c'est aussi une communauté, un groupe d'amis, des sourires et de la bonne humeur, qui m'ont aidé et continuent de m'aider au quotidien dans cette grande aventure, qui est aussi la leur ! 

 

- Tout d'abord, Céline, qui m'a aidé à démarrer l'entreprise, à éviter les obstacles et sauter les ravins !

- Ensuite, les petites mains qui sont toujours prêts à cueillir, trier et emballer avec moi ! Clément, Hélène, Sylvain, Adeline, Jason, Justine, Robin, Julie...

- Mes proches, ma famille, mais aussi vous qui lisez ce texte, clients de longue date ou simple curieux, qui me soutenez, m'encouragez et me conseillez à chaque étape !

 

MERCI A EUX ! MERCI A VOUS !

Notre concept, nos valeurs


Je travaille dans le respect des principes d’écologie, d’économie circulaire et d’humanisme. Ma production est artisanale et manuelle, et l'entreprise à taille humaine. Je me forme régulièrement sur les différents aspects de mon métier (botanique, écologie, ethnobotanique, hygiène alimentaire, règlementation, production, packaging…) afin de générer une remise en question et une amélioration continue de mes pratiques.

Une cueillette éthique

La priorité : le respect des milieux naturels

L'ensemble des cueillettes est effectué à la main ou à l'aide d'outils manuels (sécateur, faux, peignes...). Je n'utilise un véhicule que sur les chemins et pistes tracées, et privilégie une approche a pieds. Aucun déchet végétal (ou autre type de déchet) n'est laissé sur place. Je profite d'ailleurs souvent des cueillettes pour ramasser quelques déchets (cartouches de chasse, bouteilles plastique...).

 

J'utilise une trentaine d’espèces de plantes sauvages. Elles sont toutes communes en région Languedoc-Roussillon, et non protégées. Dans le cas des espèces invasives (Robinier faux-acacia notamment), je veille à ne pas favoriser leur propagation. Par ailleurs, les périodes de récolte sont adaptées au cycle naturel de chaque plante.

 

La priorité est de préserver les écosystèmes (flore et faune, notamment pollinisateurs) et les espèces que je récolte. Je veille donc à limiter l’impact de la cueillette au maximum. Pour chaque plante, je dispose de plusieurs sites, afin de pouvoir alterner et ne pas récolter plus d’un an sur deux au même endroit. Je veille également à ne pas récolter plus de 25% de la ressource disponible chaque année sur mes secteurs de cueillette. Ainsi, je laisse le temps aux populations de se régénérer.

 

Depuis 2021, je suis adhérente à l'Association Française des professionnels de la cueillette de plantes sauvages (AFC), qui a pour objet de promouvoir une cueillette commerciale durable et responsable ! Je respecte donc la charte de l'AFC.

Mes sites de cueillette

Les plantes sont récoltées en milieu naturel (garrigues, forêts, friches abandonnées, bords de cours d'eau...). Je cueille avec l’accord des propriétaires des parcelles concernées (privés, mairies, office national des forêts...) et prends en compte les autres usagers du territoire (promeneurs, sportifs, chasseurs, agriculteurs…). La plupart des espèces sont cueillies à moins de 30 km du siège social.

 

Je suis les recommandations de "Nature et Progrès" pour l'éloignement des sites de cueillettes aux zones polluées (ces distances peuvent être accrues en fonction des conditions locales  ou de la période).

Je ne cueille pas à moins de :

- 500 mètres des autoroutes, rocades et zones industrielles

- 150 mètres des parcelles agricoles traitées ou des zones présentant des risques manifestes de pollutions actuelles ou passées (déchetteries, décharges sauvages, circuits moto-cross...)

- 50 mètres des routes à forte circulation (communales, départementales) et zones urbanisées (zones résidentielles, zones d'activités, parcs photovoltaïques...)

- 5 mètres des routes à circulation inférieure à 10 véhicules / heure et zones fréquentées en milieu naturel (chemins de randonnée, aires de pique-nique...)

Un séchage naturel

La qualité du séchage des plantes conditionne la qualité gustative, médicinale et nutritionnelle des tisanes et épices. J'y apporte donc un soin tout particulier. Pour cela, les méthodes de séchage sont adaptées en fonction des espèces et de la période de l'année.

 

Séchoir solaire

Mon séchoir solaire est fait maison ! Il est réalisé avec des matériaux naturels : structure en bois, chauffeur en ardoise et vitre, claies en coton bio. Son principe est assez simple : le séchoir est positionné face au soleil. L'air chauffe alors entre les ardoises et le verre, et monte naturellement dans la chambre de séchage, où sont entreposées les plantes. Des cheminées placées à l'arrière du séchoir créent un mouvement d'air naturel qui évacue l'air chargé d'humidité.

Ce séchoir solaire permet donc de sécher rapidement les plantes à basse température (35°C maximum) et dans l'obscurité, pour en conserver toutes les vertus gustatives, nutritionnelles et médicinales. La grande majorité des plantes sont séchées dans le séchoir solaire.

 

Séchage en intérieur

Certaines conditions climatiques (grosses chaleurs, pluies, humidité extérieure trop importante) ne permettent pas d'utiliser le séchoir solaire dans des conditions appropriées. Les plantes sont alors séchées en intérieur, dans l'obscurité, sur des claies suspendues. Une ventilation d'appoint peut parfois être nécessaire pour accélérer le séchage. Certaines plantes sensibles aux moisissures sont quand à elles séchées au déshydrateur électrique (toujours dans l'obscurité et à basse température, bien sûr !).

 

RÉSULTAT : des plantes séchées qui conservent leurs couleurs, leurs saveurs et leurs vertus !

Le local, le goût et la qualité

Pour pouvoir vous concocter ces délicieuses recettes à base de plantes sauvages, je recherche des ingrédients de grande qualité. Mes fournisseurs sont donc triés sur le volet ! Mes critères : la qualité gustative et nutritionnelle, des produits bios, locaux, avec le moins d’impact possible sur l’environnement.

Le sel

Quoi de plus naturel que d'utiliser le gros sel de Camargue, récolté dans les salins d'Aigues-Mortes au cœur d'un écosystème exceptionnel ? Ce sel est naturel et sans additifs (anti-agglomérants).

 

Le citron

J'ai fait le choix d'utiliser du citron de Menton IGP, cultivé en Agriculture biologique et à la main. Le jus et les zestes utilisés dans mes recettes sont issus des fruits frais, récoltés à pleine maturité !

 

Le sucre

Un sucre venu du bout du monde et raffiné dans une grosse usine polluante ? Pas de ça chez nous ! Je préfère un sucre issu de raisin biologique cultivé en Espagne. Autrement appelé MCR (Mout Concentré Rectifié), c'est un sirop de sucre de raisin (50 % glucose – 50 % fructose) obtenu par décoloration, rectification (élimination de tous les constituants du raisin excepté les sucres) puis concentration des moûts de raisin.

 

Les fruits et plantes cultivées

Certaines recettes nécessitent des fruits, légumes (raisins, tomates) ou des plantes cultivées (vigne rouge, verveine, menthe verte, mélisse...). Ils sont achetés aux producteurs locaux, labellisés "Agriculture biologique", voir même "biodynamie". Des fruits et plantes locaux, bios, cultivés avec amour... Que peut-on rêver de mieux ?

 

L'Agar agar

Pour préparer mes gelées, j'utilise l'Agar agar. Ce gélifiant est obtenu à partir d’algues marines bouillies et filtrées. Le filtrat est ensuite partiellement déshydraté par pressage ou congélation décongélation. Il est séché au soleil avant d'être réduit en poudre. L'Agar agar que j'utilise est bio et originaire de la côte atlantique française.


L'écologie au sens large

Limitation des déchets

Consciente de l’impact des emballages sur l’environnement, j'ai pensé mon packaging de manière à limiter ses effets négatifs. J'entretiens une démarche « zéro plastique » et limite au maximum son utilisation auprès de mes fournisseurs.

- Les sachets de tisane sont 100 % biodégradables grâce à une fenêtre en amidon de maïs (PLA).

- Les bouteilles et bocaux sont consignés : vous pouvez me les restituer afin que je les réutilise, ou les garder pour faire vos propres préparations !

- Pour les commandes en ligne, les cartons et calages de colis sont 100% issus de récupération. N'hésitez pas a les réutiliser à votre tour !

- Sur les marchés, les gobelets de tisanes sont également biodégradables, et les sacs en papier sont de récupération.

 

Cette démarche de réduction des déchets me préoccupe également dans l'équipement de l'entreprise. J'essaie au maximum de limiter les achats de matériel neuf, et privilégie la récupération, la réparation ou l'achat d'occasion (matériel de production, informatique, équipement du stand...).

 

Impact carbone

Afin de limiter mes émissions de gaz à effet de serre, j'ai fait le choix des circuits courts, à chaque étape de mon travail : mes fournisseurs, sites de cueillette et lieux de vente se limitent à l'ex-région Languedoc-Roussillon, et sont en grande majorité situés dans l'Hérault, à moins de 30 km de Montpellier. Dès que possible, j'effectue une partie de mes récoltes et livraisons à vélo ou à pieds.